Jazz à Rue Française

Dialogues de nos lampes

Sur la proposition de Michel Dorbon

Magic Malik : flutes
Alexandre Pierrepont : voix, textes

Lundi 21 novembre 2022
à 20h

Entrée 15€
Réservation recommandée
https://jazz-a-rue-francaise-11.eventbrite.fr
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info@ruefrancaise.fr

Pour la co-errance, la voie royale des progressions logiques ou illogiques, il y a Magic Malik et sa flûte furtive. Magic Malik qui griffonne de la voix, furète et fredonne à la flûte, quand il ne dessine pas des vévés, peut-être, sur les feuilles blanches étalées à ses pieds. L’homme comme un oiseau niche dans les crevasses de quelques rythmes décalés qui se calent peu à peu – la consolidation, la structuration viennent-elles toujours par l’accumulation, par la stratification ? Et par les pétales du chant.

Pour la co-errance, il y a Alexandre Pierrepont, qui se prend pour un navigateur. C’est-à-dire qu’il semble ne s’intéresser qu’à la navigation à travers la forme, à ce qui se passe et s’altère quand les mots et les choses se forment, se déforment, se transforment, et trouvent leur équilibre au gré de ces métamorphoses. Il croit que le langage est une force de la nature qui transite par nous. Que la voix humaine est faite des très nombreuses voix qui nous traversent et qui nous lient – chaque individu, une assemblée. Il croit que tout s’éclaire quand tout se brouille, et inversement. Il se prend pour un navigateur qui se prendrait pour un conduit ou un canal : il parle, il parle, il part en reconnaissance. On ne l’entend plus.

D’un transfert de son ou de sens au suivant, on débouche sur un sens multiple généralisé qui serait aussi celui de la musique.

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